Mettre fin à la thérapie de conversion

En tant que membre du Comité permanent de la santé de la Chambre des communes, j'ai eu l'honneur de proposer au Comité d'étudier les questions de santé LGBTQIA2. Cette étude a en effet été entreprise à temps pour remettre son rapport juste avant la fin de la 42Dakota du Nord Parlement.

Un résultat clé de l'étude concerne la thérapie dite de conversion:

Recommandation 21

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces et les territoires pour éliminer la pratique de la thérapie de conversion au Canada et envisage d'apporter d'autres modifications au Code criminel.
- Rapport de santé LGBTQIA2

A tel point que cela pourrait être interprétée comme une thérapie, elle relèverait de la compétence provinciale/territoriale, c'est pourquoi la consultation provinciale et territoriale est justifiée. Toutefois, cependant, il reste amplement de latitude pour l'aborder à l'échelle nationale par le biais du pouvoir fédéral en matière de droit pénal.

À la suite de ce rapport, fin juin, le ministre de la Justice, l'honorable David Lametti, avec le ministre de la Santé, l'honorable Ginette Petitpas-Taylor, and MP Randy Boissonnault, conseiller spécial du Premier ministre sur les questions LGBTQIA2, écrit à toutes les provinces et territoires, leur demander d'agir.

Je suis également fier de dire que dans notre programme libéral, nous nous sommes engagés à donner suite aux modifications requises au Code criminel.

Laisse moi être clair:  la thérapie de conversion n'est pas une thérapie;  ça ne marche pas, et il n'y en a pas besoin — Les personnes LGBTQIA2 n'ont pas besoin d'être réparées;  ils ne sont pas cassés.

La thérapie de conversion est nocive, nuisible, et haineux. C'est cruel, c'est méchant, et c'est faux.

Nous allons y mettre un terme.

À tous les autres candidats de Coquitlam — Port Coquitlam, M.. Insley en particulier, je te met au défi:

Que feriez-vous de cette pratique odieuse?


Lectures complémentaires

Rapport LGBTQIA2

De nombreux témoins et organisations qui ont soumis des mémoires ont souligné les effets négatifs de « thérapie de conversion » sur la santé mentale des personnes LGBTQIA2.

Ce terme peut être défini différemment par les parties prenantes. La Nouvelle-Écosse définit « efforts de changement » comme « tout conseil, techniques de modification du comportement, administration ou prescription de médicaments ou de tout autre traitement prétendu, service ou tactique utilisé dans le but de changer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.  L'Ontario fait référence aux traitements ou aux services qui « chercher à changer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne ».

Le Comité a également entendu que « La thérapie de conversion est un terme générique pour les pratiques qui visent à changer l'orientation sexuelle et l'identité de genre d'un individu. »

Il y a des preuves que 4% des hommes qui s'identifient comme faisant partie d'une minorité sexuelle déclarent avoir suivi une thérapie de conversion. La thérapie de conversion semble produire des sentiments de honte, faible estime de soi, dépression, anxiété et toxicomanie.

Travis Salway, Chercheur postdoctoral à l'Université de la Colombie-Britannique, a expliqué au Comité que ses recherches indiquent qu'un tiers des hommes qui ont suivi une thérapie de conversion ont tenté de se suicider.

Un certain nombre de témoins et d'organisations ont soumis des mémoires recommandant au Comité d'interdire la thérapie de conversion au Canada en vertu du Code criminel.
- Rapport de santé LGBTQIA2

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